Depuis 2013, PiNG a tenté de décortiquer un terme/temps/marqueur : l’anthropocène. L’entrée dans une réflexion sur les questions environnementales par ce terme nous a conduit à une approche par trop souvent occidentalisée, anthropocentrée, dont nous avons cherché à nous éloigner, que nous avons essayé de contourner.
Pour sortir de ce biais sémantique, nous proposons pour notre nouveau programme d’exploration un terme qui nous semble plus ouvert, propice aux interprétations diverses, aux détournements, à l’appropriation d’un sujet de recherche par les uns et les autres, à l’introspection : « chronotopies ».
Développé par Luc Gwiazdzinski, repris par Nathalie Blanc (cf informations ci-dessous), chronotopies ouvre les champs de réflexion autour du temps, des espaces, des espaces-temps comme autant d’enjeux à se réapproprier à l’ère de l’omniprésence numérique.
Les récents développements technologiques remodèlent nos systèmes d’organisation. Sortir des transitions, mettre à plat nos relations aux rythmes des humanités « numériques », déplier l’espace-temps dans d’autres directions sont les enjeux de cet axe de travail transdisciplinaire.
Il s’agit donc de se ré-approprier le « chrono » (temps/rythmes) en le dépliant sous des formes sensibles pour agencer nos « topies »(territoire/espace).
Ne pas attendre, en prenant le temps.
Rester immobile, en reliant les interstices.
Voilà comment nous vous proposons d’ouvrir ensemble l’espace-temps « chronotopies » .