19 mars 2019
PiNG rétablit certaines des règles de grammaire égalitaire qui existaient avant le XVIIème siècle et vous présente sa nouvelle charte, inspirée par celle de la revue Well Well Well.
Il s’agit d’une liste non-exhaustive de principes constituée par le comité de rédaction de PiNG. Ces principes seront appliqués dans les publications de l’association sur ce site, sur les réseaux sociaux et sur les supports de communication papier.
# Typographie incluante
Pour ne pas toujours tout dédoubler, les deux terminaisons, masculin et féminin, peuvent être signalées par un point médian.
Exemple : Les adhérent·es.
Dans le cas des terminaisons plus complexes à mettre en forme que le simple « e » du féminin, et s’il n’y a pas d’autre possibilité, on emploie le slash. De même pour les pronoms.
Exemple : Les traducteurs·trices anglais·es.
# Vocabulaire
Retour de la forme féminine des noms, en vertu de l’étymologie logique et historique préconisée par La Documentation française
Référence : « Femme j’écris ton nom : guide d’aide à la féminisation des noms de métiers » CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE INSTITUT NATIONAL DE LA LANGUE FRANÇAISE, sous la direction de Bernard CERQUIGLINI – La Documentation Française – 1999
# Pronoms
Dans plusieurs langues étrangères, un pronom neutre a été inventé comme troisième genre (comme le « ze » américain). Nous le traduirons par le néologisme « iel » et nous emploierons ce pronom pour les personnes agenres dont on ignore comment elles souhaitent être présentées. Libre à chacun·e d’être désigné·e par le (non-)genre de son choix et nous nous engageons à respecter les souhaits exprimés à ce sujet.
Exemple: Iel ne s’identifie pas comme masculin ou féminin mais préfère être désigné·e par ce pronom neutre.
# Exception
Nous n’appliquerons pas ces règles dans le cadre de citations.