Freemind : un outil pour le Mindmapping

article_freemind.jpgFini les prises de notes à la papa ! Le mindmapping bouscule vos habitudes et exploite au maximum votre matière grise

Mind Map ?

Une mind map ou carte heuristique, ou carte topographique est un outil qui permet d’organiser et de représenter une réflexion autour d’un thème en le cartographiant, en lui donnant une image mentale.

Mind Map du site petillant.com

L’idée est de construire sa réflexion à partir d’une idée centrale. On développe ensuite ses idées en « ramifications ».

Les utilisations

Les schémas explicatifs existent depuis la nuit des temps mais on accorde la paternité de la carte heuristique à Tony Buzan, psychologue anglais. Le cerveau utilise de nombreuses techniques pour retenir des informations (associations d’idées, visualisation, mémorisation auditive) et plus ces techniques sont sollicités en même temps, plus c’est efficace. Les utilisations de la carte mentale sont diverses :

Prises de notes en réunion
Brainstorming
Collecte d’informations collaborative
Présentation
Visualisation d’un processus et/ou d’une organisation (similaire à l’organigramme)
Gestion de projet et multi-projet

Freemind

S’il est toujours possible de faire du mindmapping avec un papier et un crayon, l’outil informatique apporte un confort d’utilisation certain et surtout des formats de présentation très intéressants. Notre choix s’est porté sur Freemind : il est libre (licence GPL), gratuit et fonctionne sur Windows, Mac et Linux (il est en Java). De plus il fait de jolis graphiques, ce qui pour le cas est un plus important.

Freemind permet d’associer à chaque élément une image, un icône, un document voire tout un dossier. Il permet de mettre des couleurs et de réunir les thèmes par des nuages. Il est possible d’exporter ses graphiques sous forme d’image (jpeg, png) en pdf mais aussi plus dynamiquement sous openoffice.org (comme un sommaire numéroté) ou encore en page web (XHTML) présentant l’arborescence pliable et dépliable à volonté (voir les exemples). Enfin pour le travail collaboratif, il est possible d’exporter et d’importer des branches. On peut ainsi travailler indépendamment sur une partie d’un projet puis de fusionner le tout.

Deux Exemples

Classement administratif

Le but est de classer l’ensemble de nos papier et fichiers administratifs. Après réflexion, on en arrive à la carte suivante

Sous forme HTML cliquable :

Cette carte a plusieurs fonctions Elle montre ou se trouve chaque élément. Les premiers niveaux représentent un emplacement sur nos étagères, les niveaux suivant les chemises et les suivants les sous chemises, etc. Pour le stockage informatique, on retrouve une arborescence en dossier, sous dossiers et fichiers. Elle sert de procédure. Censée être exhaustive elle permet de classer ou retrouver tous les documents. L’élément « une chemise par projet » par exemple est plus procédurale que descriptive.

Projets par pôles d’activités

Ceci est un classement d’une partie des tâches de PiNG par pôle d’activité. Cette carte permet de visualiser rapidement la répartition des projets, l’équilibre des pôles, etc, suivant les angles choisis.

Sous forme HTML cliquable

On aurait pu également faire une présentation des projets plus classique avec pour arborescence les taches et sous taches. A noter qu’il est possible avec d’autres logiciels (payants et propriétaires) d’exporter directement en diagramme de Gantt dans un logiciel de gestion de projet (également payant et propriétaire)

Avec ces deux exemples, on a pour moi les deux extrêmes d’utilisation des mindmaps. Pour le premier exemple, les documents administratifs qui représentent une donnée fixe. Il faut ensuite trouver une méthode de classement qui permettent de classer tout les documents. Dans le deuxième exemple au contraire, on fixe les règles de tri d’abord (par projet, par pôle d’activités, par personne) et on réfléchit ensuite pour mettre chaque tâche au bon endroit.

Limites

Tout aussi joli et tendance qu’il est, le mindmapping reste une méthode de classement hiérarchique. Il ne peut pas être utiliser pour naviguer de manière non linéaire comme on le fait sur un Wiki , et malgré les diverses tentatives (raccourcis entre des branches, liens hypertexte) des logiciels, les cartes heuristiques ne peuvent pas représenter tous les schémas de pensée.

Conclusion

Si on veut s’investir un peu dans cette technique originale et si on l’utilise avec parcimonie, le mindmaping et freemind constitue une autre maniere de coucher ses idées, de les organiser et de les representer en un coup d’oeil. Voilà qui rendent nos powerpoints un tantinet oldscholl !!